proposition de titre (MB)

Pour une expérimentation d'une formation accompagnement coopérative des conseillers et médiateurs numériques en Bretagne

éléments qui me semble importants :
  • "expérimentation" dans le vov=cabulaire de la région
  • "coopératif" (plus que collaboratif parce que l'on veut motiver des élus qui perçoivent plus la bretagne comme Coopérative)
- conseillers ET médiateurs parce que la démarche est plus large ce qui justifie )à côté du volet collaboratif la demande d'expérimentation
-
proposition de trame

un territoire régional avce une histoire forte de médiation numérique diversifiée

ne pas en rajouter sur l'auto satisfaction mais citer néanmoins de manière courte quelques moments structutants
- réseau des papis
- plan cybercommunes
- le lien avec la recherche (Marsouin, labacces, thèses..)
- ...
leur renouvellement et l'implication de collectivités aujourd'hui
- CD 22, 35, Rennes, Bretagne sud, Brest métropole
- les partenariats émergeants sur l'accés aux droits
- ...

un territoire où la coopration est vivante

- cycles de rencontres de la conférence des villes de Bretagne
- Megalis
- Marsouin
- Interactik
- tréseau des fablab
- ....

et le fond

Conseillers ET médiateurs

Plusieurs tensions:
Dépendance VS Indépendance / marché / politique
(les badges des conseillers)
Court-terme VS long terme
Précarité VS professionnalité des médiateurs numériques

Communauté apprenante

Approche coopérative intégrant les dimensions reconnaissance (par la délivrance d'un titre national ()de type DEUST ou BTS), professionnalisation (par l'alternance intégrative)et pérénisation des postes (concours cadre B de la FPT et conventions collectives)

1 - QUELLE ALTERNANCE ?
Selon Bertrand SCHWARTZ : « Tout le monde est d’accord pour dire que la formation en alternance repose sur une articulation entre la situation de travail et la situation de formation, mais cette articulation n’existe nulle part, ou presque. » Il dénonce en cela une alternance dite juxtapositive où l’on se contente de mettre en place un calendrier qui fait alterner des séquences en entreprise et des séquences en centre de formation, à l’université entre autre, sans que ce qui se passe dans l’un et l’autre lieu soit mis en interaction. Il dénonce également une conception applicative de l’alternance, selon laquelle on apprend la théorie à l’université ou au Lycée et on la met en œuvre dans la pratique en situation de travail.

L’observation des formations professionnelles en France depuis 30 ans permet d’affirmer que ces deux visions de l’alternance - juxtapositive et applicative - sont encore prédominantes.

Identifions quelques failles majeures qui découlent de ces conceptions. L’alternance juxtapositive laisse l’apprenant seul face à la difficulté de faire le lien entre ce qu’il apprend à l’université et ce qu’il apprend sur le terrain. L’alternance applicative dénie le fait que l’on puisse apprendre par l’expérience. Elle magnifie les savoirs théoriques enseignés. Cela correspond à une représentation de ce qu’est l’acte d’apprendre dont la validité scientifique est plus que contestable, conception selon laquelle le savoir précède l’action (on apprendrait d’abord, pour agir ensuite).

À l’opposé de cette approche simplificatrice, ne citons que les travaux constructivistes (PIAGET, VYGOSTKY, BRUNER et plus près de nous ENGESTRÖM) qui montrent que l’activité (ici, l’activité du stagiaire), en tant qu’elle engage l’individu dans une relation avec l’environnement, est à la base (précède) les apprentissages.

Bertrand SCHWARTZ énonce alors quatre principes constitutifs d’une doctrine de l’alternance :

- 1 : « il faut partir de ce que les gens savent »,
et non pas d’un programme préétabli (et beaucoup de gens ne savent pas qu’ils savent),

- 2 : « la formation professionnelle doit partir du travail, et toujours y revenir »,
les professionnels – et futurs professionnels que sont nos étudiants - ne veulent apprendre que ce qui leur sert et seulement s’ils voient en quoi les apprentissages sont utiles,

- 3 : « il y a une pédagogie de la formation en situation de travail »,
en commençant “par une toute petite chose”, faire faire, montrer qu’il y a réussite, puis enseigner les savoirs qui permettent de comprendre ce qui a été réussi,

- 4 : « il faut que l’organisation du travail soit qualifiante »,
qu’elle permette et structure une réflexion des gens sur leur travail.

Ces principes sont-ils transposables dans le contexte spécifique des formations à la médiation numérique ? S’ils le sont, comment opérer la transposition ?

2 - SAVOIR D’EXPÉRIENCE, SAVOIR ACADÉMIQUE ET SAVOIR PROFESSIONNEL ?

Le premier et le second principe sont réalisés si la formation procède de l’analyse de l’activité de travail de la, ou des, professions visées et, si et seulement si, des lieux d’expression de cette activité sont organisés (Groupe d’Analyses des Pratiques, groupe projet, Projet Pédagogique Innovant, suivi de projet…).

Dans la façon dont, au cours de ce type de séquence de formation, un étudiant-stagiaire décrit son activité, il y a des théories et des savoirs multiples plus ou moins implicites. Le fait de s’exprimer sur soi devant un groupe amène l’étudiant, d’une part à donner des éléments d’information, pour que son action revête une meilleure intelligibilité pour lui-même et les autres, et d’autre part à légitimer son action, y compris à ses propres yeux. Si l’on part du principe que chacun possède un savoir sur le monde, il convient alors de ne pas considérer son discours comme quelque chose qui serait “vrai” ou “faux” en termes de culture professionnelle mais intelligible ou non, formateur ou non. Ceci renforce le principe que toute formation vise à “mettre à l’épreuve” les représentations acquises, içi, du numérique mais aussi de la complexité des processus de médiation.


partenariats structures de formation collectivité


quelques traits à expliciter de la démarche en coopération
frugale
efficiente
inclusive=
pérenne